ABSTRACT

Toutes les dystrophies unguéales, peuvent progressivement évoluer vers une atrophie grave et finir par une anonychie.

Le psoriasis vulgaire, en particulier avec arthrite, accompagné de lésions des tissus périunguéaux, entraîne souvent une dystrophie unguéale importante (Figure 2.1). Elle s’explique par une atteinte de la matrice qui tapisse les surfaces ventrale et dorsale du cul-de-sac unguéal. L’ongle devient rugueux, tourmenté, opaque, décoloré. Sa surface irrégulière finit par se réduire à des débris de kératine.1,2 L’atteinte des surfaces dorsale et ventrale du repli sus-unguéal entraîne la disparition de la cuticule avec, pour conséquence, le détachement de la tablette et la

pénétration de corps étrangers et de pathogènes potentiels, retenus sous le repli et qui compliquent la maladie. Quand l’articulation distale est touchée, elle est généralement oedématiée, souvent raide avec une légère flexion de 160 à 170°. La phalange distale, elle-même, prend une apparence plus courte et légèrement effilée.