ABSTRACT
The method consists in extracting information about the fragmentation distribution of blocks using images of the visible part of these blocks. Individual measurement, based on mathematic morphology techniques, achieves, within successive openings on a binary image, a numerical sieving. A sphere-based model enables the conversion from the surface to the volume distribution.
The system, once adapted both on the optical part, which delimits its resolution power, and on the physical part (sizes to sieve), operates hilly automatically.
A first application case consists in adapting the blasting pattern in order to generate a fragmentation assessed as optimal for the performing of the primary crusher, following a first investigation with the system. The second case is limited to check the proportion of large blocks, with the prospective to eliminate the mobile crusher operating on the site. The last case is more about quality control. The requirement for the quarry operator is to check that the produced boulders fit into a grain-size distribution range.
The equipment required is (nearly) common, for the video part as much as for the automation of the image capturing.
It has been found that even if the final validation has still to be achieved, small-scale experiments provide satisfying results. It is possible to state that the tool provides a reliable, consistent and sensitive indicator for industrial use.
La méthode consiste à extraire une information sur la répartition de la fragmentation des blocs à partir d’images de la partie visible de ces blocs. La mesure individuelle, basée sur les techniques de morphologie mathématique, réalise, par ouvertures successives sur une image binaire, un tamisage numérique. Un modèle sphérique permet de passer de la répartition en surface à celle en volume.
Le système, une fois adapté au plan optique, délimitant son pouvoir de résolution, et physique, pour les tailles à tamiser, opère de manière totalement automatique.
Un premier cas d’application consiste à adapter le schéma de tir pour obtenir une fragmentation jugée optimale pour le fonctionnement du concasseur primaire, suite à une première étude avec le système. Le second cas se limite à une vérification du taux de gros blocs, en vue de supprimer le concasseur mobile opérant sur le site. Le dernier cas relève du contrôle qualité. L’exploitant souhaite vérifier que sa production d’enrochements respecte un fuseau de distribution granulométrique.
L’équipement est (presque) classique, tant pour la partie vidéo que pour l’automatisation de la prise d’images. Bien que la validation finale reste en suspens, les essais en échelle réduite donnent des résultats satisfaisants. On peut affirmer que l’outil fournit un indicateur fiable, robuste et sensible pour un exploitation industrielle.
