ABSTRACT

La classification du potentiel de risque de rupture (CPRR) des barrages de résidus miniers est généralement définie en évaluant les pertes en vies humaines, les conséquences sur les infrastructures, les valeurs environnementales et culturelles et les populations à risque. L’augmentation des risques de rupture d’une digue de retenue est déterminée par une évaluation qualitative ou une modélisation 2D approfondie, considérant des limites extrêmes. Malgré la disponibilité de méthodes d‘évaluation simplifiées/empiriques des ruptures de barrage, elles ne sont pas couramment utilisées en pratique générale. Les méthodes proposées par Jeyapalan, J.K., et al (1983), Vick, S.G., et al (1991), Rico, M. et al. (2008) et Fontaine, D. et Martin, V. (2015) sont résumées selon la méthodologie, les données et hypothèses utilisées, tout en identifiant les limites implicites de chacune. Les distances d’écoulement des résidus et volumes sortants seront prévus à l’aide de ces méthodes et comparés à des études de cas, et la précision et la pertinence des enregistrements historiques seront quantifiées. Un cadre général est proposé pour identifier les méthodes permettant de prévoir l’écoulement des résidus pour tout scénario de défaillance potentiel. Il est recommandé de l‘utiliser comme outil d‘analyse intermédiaire pour soutenir la CPRR des barrages miniers.