ABSTRACT

La prolifération des lotissements illégaux sur les terres agricoles de la région du Grand Caire menace de disparition la moitié de la superficie cultivée en l’an 2000. Ce développement rapide d’une urbanisation ‘spontanée et informelle’ s’articule à un développement planifié et public sur les terres désertiques. Le premier qui concerne le plus grand nombre comble les insuffisances du second qui ne concerne qu’une minorité. Le marché foncier illicite et spéculatif qui couvre des centaines d’hectares de bonnes terres cultivables tous les ans se déroule apparemment sans obstacles. Et s’il constitue la seule réponse aujourd’hui, aux besoins massifs en logements des dizaines de milliers d’habitants supplémentaires que compte la région du Grand Caire tous les ans, il est néanmoins révélateur d’une série de contradictions.