ABSTRACT

On ne peut affronter les traditions orales sans être très vite contraint de préciser leurs possibilités et leurs limites en matière de chronologie. Je l’ai fait antérieurement en me fondant sur l’expérience des pays Malinké, Kissi et Sénoufo (Cahiers d’Etudes Africaines, Paris 1961). Ces derniers mois j’ai été amené à aborder ces problèmes pour l’ensemble de la Côte d’ivoire, notamment le Sud de ce pays. Dans un contexte géographique et sociologique très différent les méthodes employées doivent subir certaines modifications et la coordination de données aussi diverses présente d’importantes difficultés.