ABSTRACT

This article assesses the feasibility of a 50% reduction in CO2 emissions by 2050 using a large-scale Post Keynesian simulation model of the global energy-environment-economy system. The main policy to achieve the target is a carbon price rising to $100/tCO2 by 2050, attained through auctioned CO2 permits for the energy sector, and carbon taxes for the rest of the economy. This policy induces technological change. However, this price is insufficient, and global CO2 would be only about 15% below 2000 levels by 2050. In order to achieve the target, additional policies have been modelled in a portfolio, with the auction and tax revenues partly recycled to support investment in low-GHG technologies in energy, manufacturing and transportation, and ‘no-regrets’ options for buildings. This direct support supplements the effects of the increases in carbon prices, so that the accelerated adoption of new technologies leads to lower unit costs. In addition the $100/tCO2 price is reached earlier, by 2030, strengthening the price signal. In a low-carbon society, as modelled, GDP is slightly above the baseline as a consequence of more rapid development induced by more investment and increased technological change.

Ce papier analyse la faisabilité d’une réduction de 50% des émissions de CO2 d’ici 2050 par le biais d’un modèle de simulation post keynésien de grande échelle du système mondial énergie-environnement-économie. La principale politique pour atteindre cet objectif est l’augmentation du prix du carbone à $100/tCO2 d’ici 2050, obtenu par l’auctioning de permis de CO2 pour le secteur de l’énergie et des taxes carbone dans les autres secteurs. Cette politique induit le changement technologique. Cependant, ce prix est insuffisant et globalement le CO2 ne serait réduit en 2050 que de 15% au-dessous du niveau de 2000. Dans le but d’aboutir à cet objectif, des politiques supplémentaires ont été modélisées dans un portefeuille, en recyclant partiellement les revenus des ventes aux enchères et des taxes pour encourager l’investissement dans les technologies sobres en GES, dans l’énergie, la production et le transport et les options sans regret dans le bâtiment. Ce soutien direct s’ajoute aux effets des augmentations du prix du carbone, l’adoption accélérée de nouvelles technologies entraînant ainsi des prix unitaires inférieurs. De plus les valeurs de $1001tCO2 sont obtenues plus tôt, d’ici 2030, renforçant ainsi le signal prix. Dans la société sobre en carbone, telle que le modèle le montre, le PIB est légèrement supérieur à la baseline en conséquence d’un développement induit plus rapide dû à deavantage d’investissements et un changement technologique accru.