ABSTRACT

This article examines trends in development assistance funding for energy and the implications for mitigating climate change. It presents financial data from bilateral and multilateral donors during 1997–2005, a period that begins with the agreement on the Kyoto Protocol under the United Nations Framework Convention on Climate Change. During this period, aid for energy totalled over US$64 billion or 6–10% of all development assistance. Annual energy assistance was virtually stagnant at approximately US$6–7 billion from 1997 to 2005, but preliminary evidence indicates that some efforts are being made to fill the resource gap and to mitigate climate change. Analysis suggests that there has been somewhat of a shift away from fossil fuel to lower greenhouse-gas-emitting projects. However, the increases in funding and shifts to low greenhouse gas technologies are fragile. Analysis also suggests that, unless development assistance for energy increases in the coming years, the influence of multilateral banks will diminish and their ability to encourage sustainable energy projects will decline. It should be noted that funding levels for projects do not tell the whole story. There is a continuing evolution of aid modalities under way, as development financing for project-based activities is supplemented with macro-economic and sector-wide assistance targeted at promoting policy reforms, institutional change and capacity building. Several challenges will need to be met in the future: to increase funding for the MDBs by finance ministers; to ‘green’ private sector funds to ensure that investments made today do not pollute tomorrow; and to overcome the lack of a common reporting format by standardizing the collection and reporting of data on investments for energy.

Cet article examine les tendances dans le financement de I’assistance au développement énergetique et leurs conséquences pour l’atténuation du changement climatique. L’article présente des données financières de bailleurs bilatéraux et multilatéraux de 1997 à 2005, période qui débute avec les accords sur le protocole de Kyoto sous la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. Pendant cette p#x00E9;riode, le montant de l’aide à l’énergie s’élevait au-dessus de US$ 64 milliards ou bien 6–10% de la totalit#x00E9; de l’aide au d#x00E9;veloppement. l’aide annuelle à l’énergie stagnait pratiquement aux alentours de US$ 2–7 milliards de 1997 à 2005, mais l’évidence préliminaire indique que des efforts ont été effectués pour combler le manque de ressources et amorcer la lutte contre le changement climatique. L’analyse suggère qu’une forme de transfert au loin de projets fossiles vers des projets plus sobres en émissions de gaz a effet de serre a eu lieu. Cependant, I’augmentation du financement et le transfert vers les technologies sobres en gaz à effet de serre sont précaires. L’analyse suggère aussi qu’à défaut de I’augmentation de I’aide au développement énergetique dans les prochaines années, I’influence des banques multilatérales diminuera ainsi que leur capacité à favoriser des projets d’énergie durable. II est à noter que le degré de financement des projets ne révèle pas toute I’affaire. Les modalités de I’aide continuent d’évoluer en conséquence à l’augmentation du financement aux projets de développement, par une assistance macro-économique et sectorielle visant la promotion de réformes des politiques, le changement institutionnel, et le renforcement des capacités. Plusieurs défis devront être affrontés à I’avenir: I’augmentation du financement aux Banques Multilaterales de Developpement (MDBs) par les ministres des finances: pour verdir les fonds du secteur privé et assurer que les investissements faits aujourd’hui ne pollueraient pas demain, pour surmonter le manque de format commun de reporting en standardisant la collecte et le rapport des données sur les investissements énergetiques.