ABSTRACT

The Bali Action Plan and many other authoritative recent climate reports point to expectations that additional financing will be central to future international agreements to address climate change. Several donor governments have announced commitments to contribute significant additional amounts of funding to support climate change financing in developing countries. However, the context for financing of climate change mitigation is evolving rapidly, with significant implications for climate policy. Two key changes are the dramatic improvement in access to capital in many of the most rapidly growing, large greenhouse-gas-emitting, developing nations and the increasing shift of wealth to oil-exporting countries and Asian central banks. Energy investment is fundamental to development and is capital-intensive, and access to finance is not equally available across countries and for different types of investments. Less carbon-intensive, clean energy investments frequently remain more difficult to finance, due to their smaller scale and innovative nature. Taking climate risk into account as an element of financing is potentially consistent with the investor’s need to balance risks with expected returns, but the methodologies, geographical scale, and data required are not yet commensurate with the time periods and project scope typical of financing for developing countries. The policy challenge is in making the financing available commensurate with the scale and short time available for addressing climate change. Most of the likely targeted financing programmes will not be adequate for this purpose. Rather, policy makers need to focus on creating adequate signals that climate change will be an important and continuing factor in government policies for the foreseeable future in ways that will affect investor expectations of relative risk and reward. If this is done, financing will follow.

Le plan d’action de Bali et autres rapports notoires récents sur le climat désignent I’attente d’un financement supplémentaire qui serait central aux futurs accords internationaux sur le changement climatique. Plusieurs gouvernements bailleurs ont annoncé leur engagement à contribuer des montants importants pour le soutien au financement du changement climatique dans les pays en développement. Cependant, le contexte de financement de l’atténuation du changement climatique évolue rapidement avec des conséquences importantes pour la politique climatique. Deux changements importants incluent d’une part l’amélioration considérable d’accés au capital dans de nombreuses grandes nations où l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre est la plus rapide et, d’autre part, le transfert croissant des richesses vers les pays exportateurs de pétrole et les banques centrales asiatiques. L’investissement energetique est fondamental au développement et est intensi en capitaux, et l’accés au financement n’est pas accessible à même mesure selon les pays et les différents types d’investissements. L’investissement dans les énergies propres ou plus sobres en carbone reste fréquemment plus difficile à financer à cause de leur plus petite échelle et leur nature innovante. La prise en compte du risque climatique en tant qu‘élément de financement est potentiellement en accord avec le besoin des investisseurs d’équilibrer les risques avec les retours attendus, mais les méthodologies, l’échelle géographique, et les données requises ne sont pas encore à la mesure de la durée et de I’échelle des projets typiquement financés pour les pays en développement. Le défi politique est de rendre accessible un financement qui soit proportionnel à l’amplitude du changement climatique et la courte durée qu’il existe pour y 153lutter. Les programmes ciblés de financement les plus usuels ne seront pas appropriés à cette fin. Les décideurs devraient plutôt se concentrer sur la création de signaux adéquats visant le changement climatique en tant que facteur important et continu dans les politiques des gouvernements dans un futur prévisible, qui affecteront les attentes des investisseurs sur les risques et gains relatifs. Dans ce cas, le financement suivra.