ABSTRACT

Policy targets are used to improve the implementation of domestic and international actions, in a national context and in international frameworks. But how can domestic and international experience be useful for climate policy? Case studies point to the value of defining policy targets more broadly than final outcomes, which in the case of climate policy are CO2 emission reductions. There is a need for robust policy instruments to reduce uncertainties and accelerate feedback loops within appropriate time-frames. A recurring theme is the importance of engagement across all stakeholders to create ownership and confidence in the ability to deliver against policy targets.

Policy relevance: Policy targets have a potential role in domestic implementation and international cooperation for three reasons. First, it is difficult to define absolute emission targets for developing countries. Experiences from other sectors’ use of indicators reveal the positive impact of measures beyond final outcomes as the basis for the definition of targets. Second, the main impact of many of the actions and policies that enable transition to a low-carbon growth trajectory is typically witnessed in the long term. If only long-term targets are used, then it is difficult to recognize and support early contributions. This could result in less effort being dedicated to the initial actions that are necessary to achieve long-term change. Defining policy targets more broadly can improve recognition and delivery of initial actions. Third, for effective international cooperation, Parties need to be able to define the level of their contribution towards achieving the joint objective. Experience from other sectors is useful to inform the selection of the most suitable indicators and ensure effective delivery.

Les objectifs de politique sont utilisés pour améliorer la mise en œuvre d’actions intérieures et internationales, dans des contextes nationaux et cadres internationaux. Mais de quelle manière l’expérience intérieure et internationale peut-elle être utile à la politique climatique? Des études de cas montrent la vertu de définir des objectifs de politique de manière plus générale que l’unité finale, qui, dans le cas de la politique climatique, est la réduction des émissions de CO2. Des instruments politiques robustes sont indispensables à la réduction des incertitudes et à l’accélération des interactions dynamiques selon des délais appropriés. L’importance de l’engagement est un thème récurrent à travers toutes les parties prenantes dans l’instauration d’autorité et de confiance dans l’aptitude à réaliser les objectifs politiques.

Pertinence politique: Les objectifs de politiques ont un rôle potentiel dans la mise en œuvre intérieure et la coopération internationale pour trois raisons. D’abord, il est difficile de définir des objectifs d’émissions absolus pour les pays en développement. L’expérience avec l’utilisation d’indicateurs dans d’autres secteurs révèle l’effet positif qu’a l’emploi de valeurs supérieures au bilan final, en tant qu’assise pour la définition d’objectifs. Ensuite, la plupart des actions et politiques ont comme effet principal de faciliter la transition vers une trajectoire à faible croissance carbone en particulier à long terme. Si seuls des objectifs à long terme sont utilisés, les contributions initiales sont difficiles à identifier et à stimuler. Ceci pourrait avoir comme effet la réduction des efforts consacrés aux actions initiales, celles-ci étant indispensables à la réalisation des transformations à long terme. Une définition plus générale des objectifs de 465politique peut améliorer l’observation et l’exécution d’actions initiales. Enfin, dans un but de coopération internationale effective, les différentes parties doivent être en mesure de définir leur niveau de contribution à la réalisation de l’objectif commun. L’expérience issue d’autres secteurs sert à influencer la sélection d’indicateurs les plus appropriés et garantir une exécution effective.