ABSTRACT

What roles can metrics, particularly intermediate indicators, play in informing the design and implementation of policies and actions with climate co-benefits? While the precise definition of indicators differs across sectors and strands of the literature, performance metrics typically measure not only the final outcomes, but also inputs, processes, and output measurements of actions. Indicators frameworks have become a widespread feature of policy and project monitoring across both affluent and lower-income economies for reporting, learning and, in some cases, target- or incentive-based management. Indicators play an important and positive role in project management and policy making, even where they are not tied to explicit targets or incentive mechanisms. In particular, the use of intermediate indicators can provide early and timely reporting of progress and setbacks, allowing for policy learning and discussion of best practice across projects or programmes.

Policy relevance: A successful transition to low-carbon growth trajectories depends on the ability of governments to implement actions and policies to initiate and guide low-carbon development. The experience from public and private actors in other sectors shows that suitable indicators are necessary to provide the information to manage policy implementation. In contrast, the UNFCCC framework only requires reporting on CO2 emissions (final outcomes). This raises the question of whether additional indicators are required to support policy design, implementation of domestic action and best-practice learning. It further raises questions concerning the extent to which such reporting can be generic or should be associated with specific actions, and which reporting can be harmonized internationally or needs to be country-specific.

Quels rôles peuvent jouer les métriques, en particulier les indicateurs intermédiaires, pour informer la conception et la mise en œuvre des politiques et actions à co-bénéfices climatiques? Tandis que la définition précise d’indicateurs diffère selon les secteurs et domaines de littérature, les métriques liées à la performance contrôlent typiquement non seulement le bilan final mais révèlent souvent les données d’entrée, le procédé et les conséquences quantifiées des actions. Les structures à indicateurs sont devenues une caractéristique répandue en politique et en suivi de projet à travers les économies aussi bien riches que moins riches, dans l’évaluation, l’apprentissage, et dans certains cas la gestion par objectifs ou incitations. Les indicateurs jouent aussi un rôle important et positif dans la gestion de projet et la prise de décisions, même lorsque ceux-ci ne sont pas liés à des objectifs explicites ou mécanismes incitatifs. En particulier, l’emploi d’indicateurs intermédiaires peut favoriser un suivi rapide des progrès et échecs initiaux, facilitant l’apprentissage politique et les discussions sur les meilleures pratiques à travers projets ou programmes.

Pertinence politique: Réussir la transition vers des trajectoires à faible croissance carbone dépend de l’aptitude des gouvernements à mettre en œuvre des actions et politiques à fin d’initier et guider les développements sobres en carbone. L’expérience des acteurs publics et privés dans d’autres secteurs montre que des indicateurs appropriés sont indispensables pour fournir l’information nécessaire à la gestion et la mise en œuvre des politiques. A l’inverse, seules communications ou émissions de CO2 (chiffres finaux) ne sont requises dans le cadre de la CCNUCC. Ceci entraîne la question de savoir si des indicateurs additionnels sont nécessaires pour soutenir la conception des 451politiques, la mise en œuvre de l’action intérieure et l’apprentissage de meilleures pratiques. De plus ceci mène à des questions sur la mesure selon laquelle la communication devrait être générique ou liée à des actions spécifiques, quelles communications peuvent être harmonisées mondialement et lesquelles doivent être spécifiques aux pays.