ABSTRACT

In a volume of collected essays by the Belgian sinologist Simon Leys published in 1998, we find the following reflections on the West’s relationship with China:

La fascination unique que la Chine semble exercer sur tous ceux qui l’abordent pourrait en un sens se comparer à l’attraction qui rapproche les sexes: elle suscite en effet toute une luxuriante imagerie qui suggère une romanesque touffeur de magie et de mystère, mais elle repose en fait sur une réalité élémentaire — du point de vue occidental, la Chine est tout simplement l’autre pôle de l’expérience humaine. Toutes les autres grandes civilisations sont soit mortes […] ou trop proches de nous […] pour pouvoir offrir un contraste aussi total, une altérité aussi complète, une originalité aussi radicale et éclairante que la Chine. 1