ABSTRACT

Dans le chapitre qu’il consacre à l’analyse de la langue des textes thébains, Crum relève la faible présence du grec dans la vie quotidienne: sans que son usage ait totalement disparu des documents, surtout légaux, il se limite le plus souvent à quelques formules stéréotypées et paraît relever d’une certaine aectation plutôt que d’une pratique vivante.3 Cette présence sporadique et imprévisible correspond bien à l’existence de quelques alphabets et listes de mots, et même de quelques fragments de textes grecs ‘classiques’ profanes, attestant que le grec était encore enseigné, mais à un niveau qui semble assez superciel ou à une catégorie de population très limitée.4 Il est vrai que, toutes époques confondues, les manuscrits grecs en provenance de la région thébaine sont rares.5