ABSTRACT

La Bourse opens with an evocation of that 'heure délicieuse' between day's end and nightfall when bizarre light effects incite expansive souls to reverie. It is a magical, silent moment that is especially prized by artists; unable to work once the daylight has faded, they can allow themselves to stand back and assess their labours, 'en s'enivrant du sujet dont le sens intime éclate alors aux yeux intérieurs du génie'. 1 In this quasi-supernatural atmosphere, artistic illusion reigns supreme:

A la faveur du clair-obscur, les ruses matérielles employées par l'art pour faire croire à des réalités disparaissent entièrement. S'il s'agit d'un tableau: les personnages qu'il représente semblent et parler et marcher: l'ombre devient ombre, le jour est jour, la chair est vivante, les yeux remuent, le sang coule dans les veines, et les étoffes chatouillent.' (1, 413—14)

This Frenhoferesque fantasy of a painting so lifelike that it comes to life prefaces the love story of 'un jeune peintre, homme de talent, et qui dans l'art ne voyait que l'art même' (1, 414). At the bewitching twilight hour, Hippolyte Schinner has been transported out of the everyday world by avid contemplation of the vast painting he is close to finishing; engulfed in 'une de ces méditations qui ravissent l'âme et la grandissent, la caressent et la consolent' (1, 414), he loses all sense of reality. Unfortunately, since he is perched at the time on the trestle ladder from which he had been working on his canvas, when night falls so too does the artist, knocking himself out on a stool. But he has not, for all that, been brought down to earth, for it is 'une douce voix' that will entice him out of the 'espèce d'engourdissment dans lequel il était plongé' (1, 414). Through the veil that envelops his senses he deciphers the whispering of two women and the presence of 'deux jeunes, deux timides mains entre lesquelles reposait sa tête' (1, 414). Returning to full consciousness, in the light thrown by 'une de ces vieilles lampes dites à double courant d'air, he sees 'la plus délicieuse tête de jeune fille qu'il eût jamais vue, une de ces têtes qui souvent passent pour un caprice du pinceau, mais qui tout à coup réalisa pour lui les théories de ce beau idéal que se crée chaque artiste et d'où procède son talent' (1, 414).