ABSTRACT

In making the move from a discussion of practice to theory, I am following a vexed tradition: to hazard at the relations between practice and theory was at least as complicated for an early modern writer as it is for this one. Innocent Gentillet’s infamous 1576 Anti-Machiavel, for example, begins by setting out the relation between practice and theory in the context of a discussion of induction and deduction, explaining at some length that both styles of reasoning are employed in politics:

car des effects et particularitez d’un gouvernement civil on peut venir à la conoissance des maximes et reigles: et par le contraire, par les reigles et maximes on peut avoir la notice des effects. De maniere que quand on voit les effects d’un gouvernement politic qui ne valent rien, et qui sont pernicieux et mauvais, l’on est mené par là à la conoissance de maximes et reigles qui sont de mesme sorte: et par les bons & utiles effets l’on est aussi mené à la notice de bonnes reigles & maximes. Et à l’opposite aussi les bonnes et mauvaises reigles et maximes meinent à la conoissance de semblables effects. Mais au reste, combien que les maximes generales et reigles de l’art politique peuvent aucunement servir à savoir bien conduire et gouverner un estat public (soit principauté ou republique) elles ne sont pas neantmoins si certaines que les maximes des mathematiciens, ains sont reigles qui seroyent fort dangereuses, si l’on ne les faisoit plustost servir et acomoder aux affaires occurens, que non pas d’acomoder les affaires à icelles maximes & reigles. Car les circonstances, dependances, consequences, et antecedences de chacun afaire particulier sont le plus souvent toutes diverses et contraires...1