ABSTRACT

Two transport policies with climate co-benefits for the intra-city and inter-city transport in Brazil are analysed. Both policies aim to shift transport from the road (cars in cities, trucks between cities) towards less energy-intensive transport modes (bus, underground, rail and shipping). The main motivations for these policies are domestic benefits, including reduced energy costs, fewer accidents, and reduced local congestion and pollution. Despite these apparent benefits, barriers and financing constraints limit the scale and scope of the policy formulation and are likely to further impact their implementation. While it is relatively easy to mobilize investment in transport logistics infrastructure at the national level, given the benefits for economic competitiveness for the country as a whole, it is more challenging to leverage funds to provide more efficient and integrated public transport systems at the city level. International cooperation can play a significant role in supporting domestic policies, and thus contribute to direct emissions reductions and lower-carbon growth trajectories through a modal shift.

Policy relevance: A modal shift of freight and passenger transport would enhance the energy efficiency of transport services. In Brazil, like most developing countries, infrastructure constraints prevent such a modal shift. Barriers to implementing national policies can differ within a country as well as internationally; for example, financial constraints are far more severe for cities pursuing public transport projects than for federal projects on inter-city freight transport. This creates opportunities for international support to tackle specific barriers and thus help governments to deliver domestic policy objectives. In order to avoid merely subsidizing the transport sector and increasing transport volumes, international support has to focus on measures to facilitate a modal shift that underpins a broader national transport strategy.

Deux politiques de transport à co-bénéfices climatiques pour le transport intra- et interurbain au Brésil sont analysées. Les deux politiques visent à remplacer le transport routier (voitures en ville, camions entre villes) par des modes de transport moins intensifs en énergie (autobus, métro, rail et bateau). La motivation principale de ces politiques provient des bénéfices intérieurs, y compris un moindre coût en énergie, moins d’accidents et la réduction de la congestion et pollution locales. Malgré ces avantages évidents, l’échelle et l’envergure de la formulation des politiques sont limitées à cause de barrières et contraintes de financement étant à même d’affecter encore plus leur mise en œuvre. Bien qu’il soit relativement facile de mobiliser les investissements en infrastructure de logistique de transport au niveau national étant donnés les avantages en compétitivité économique pour le pays entier, il est plus difficile de mobiliser des fonds pour un système de transport public efficace et intégré au niveau urbain. Une coopération internationale peut jouer un rôle important dans le soutien des politiques intérieures, et de ce fait favoriser les réductions directes d’émissions ainsi que les trajectoires de croissance sobres en carbone, à travers le transfert modal.

Pertinence politique: Le transfert modal du transport de marchandise et des passagers permet d’améliorer l’efficacité énergétique des services de transport. Au Brésil, comme dans la plupart des pays en développement, les contraintes liées à l’infrastructure empêche un tel transfert modal. Les barrières à la mise en œuvre de politiques intérieures peuvent différer au sein d’un pays ainsi qu’avec l’étranger; par exemple, les contraintes financières sont bien plus importantes 496pour les projets de transport public des villes que pour les projets fédéraux de transport de marchandises interurbain. Ceci crée des possibilités pour un soutien international qui aiderait à surmonter certaines barrières et de ce fait aiderait les gouvernements à réaliser des objectifs de politique intérieure. Dans le but d’éviter de simples subventions au secteur du transport et d’augmenter les capacités de transport, un soutien international doit se concentrer sur des mesures facilitant un transfert modal dans le cadre d’une stratégie nationale de transport plus générale.