ABSTRACT
La France compte environ 9000 kilomètres de digues pour la protection contre les inondations fluviales, torrentielles ou maritimes. Un grand nombre de ces digues sont très anciennes (certaines remontant au Moyen-Age) et de constitution hétérogène, parce que sans cesse rehaussées, élargies et/ou réparées depuis leur construction. Parallèlement, à l’abri (relatif…) de ces systèmes d’endiguement, les enjeux ont amplement augmenté ces dernières décennies, du fait d’une urbanisation croissante.
Pour relever le défi que représente la remise à niveau de cet immense parc d’ouvrages, le ministère en charge de l’environnement a mis en place un ambitieux plan national intitulé « plan de submersion rapide » tout en faisant évoluer la réglementation relative à la sécurité de ces ouvrages.
Dans ce contexte le CFBR a mis en place un groupe de travail chargé de faire un état de l’art des méthodes utilisées en réparation et renforcement des digues; l’objectif fixé est de proposer des recommandations techniques pour chaque type de réparation et/ou renforcement.
Outre une présentation du contenu de ce guide la présente communication présente quelques exemples de réalisations sur lesquelles s’est appuyé le groupe 534de travail, ces travaux concernent des chantiers souvent originaux et combinant plusieurs des techniques décrites dans les fiches en cours de préparation. Ainsi les techniques et expérimentations d’écrans étanches obtenus par mélanges en place menées sur les levées de la Loire sont présentées. Ensuite plusieurs techniques de travaux de réparation de protection externe dans un contexte ou la digue reste en eau sont décrits. Finalement un exemple de réfection d’un tronçon de digue fortement endommagé par des terriers d’animaux fouisseurs est décrit.
