ABSTRACT

Considérer la Vie de Théodora de Thessalonique (BHG 1737) et le récit du transfert de ses reliques (BHG 1739) comme un dossier familial est loin d’être une nouveauté. 1 Cette question a fait l’objet de plusieurs publications, notamment un article d’Évelyne Patlagean, 2 l’introduction de la dernière édition par S.A. Paschalidès et surtout un article d’Alice-Mary Talbot, 3 tout comme, de façon plus brève, son introduction à la traduction de la Vie et de la Translation dans Holy Women of Byzantium. 4 L’article de Talbot a beau être extrêmement complet, nous voudrions ici discuter quelques points sur lesquels, à mon sens, la réflexion peut être conduite plus loin. Il s’agira notamment de revenir sur les commanditaires de la Vie et de la Translation et sur les raisons de cette orientation résolution familiale.