ABSTRACT

Presque tous les réservoirs du monde font face à un problème de sédimentation menant à une réduction des capacités totale de la retenue. Le barrage de Pandoh, un barrage de dérivation d’une hauteur de 76,2 m, a une réserve vidangeable et une tranche non-vidangeable de 1855 hectares mètre et 2245 hectares mètre respectivement. Il est situé sur la rivière Beas, un affluent du système de l‘Indus. L’entrée annuelle de sédiments dans le réservoir du barrage de Pandoh prévue au stade de la conception était de 409 hectares mètre. Le barrage de Pandoh détourne de l’eau vers un tunnel de Pandoh Baggi ayant une longueur de 13,1 km et ayant un diamètre de 7,6 m, qui fait partie du système de conduite d’eau du projet de liaison Beas Satluj de 990 MW. L’exploitation de l’évacuation des sédiments du réservoir pendant la saison de la mousson a commencé en 1986, neuf ans après sa mise en service. Les sédiments en suspension qui pénètrent dans le système de conduite d’eau sont éliminés à travers un évacuateur de sédiments fourni au bout du tunnel de Pandoh Baggi. Les réserves vidangeables et la tranche non-vidangeable du reste du réservoir sont de 370 hectares mètre et 111 hectares mètre respectivement. Les sédiments qui se déposent dans le reste du réservoir sont éliminés par le dragage mécanique. Cet article présente les techniques de gestion durable des sédiments permettant de maintenir la capacité totale de la retenue du réservoir du barrage de Pandoh, de sorte qu‘une quantité minimale de sédiments puisse pénétrer dans le tunnel de Pandoh Baggi et à travers les turbines de la centrale.