ABSTRACT

L’incident survenu en février 2017 aux déversoirs principaux et auxiliaires du barrage d’Oroville a attiré une attention considérable sur les potentiels modes de défaillance associés à des goulottes en béton et à des déversoirs sans revêtement. Sur la base des enseignements tirés de cet événement et des conclusions d’enquêtes judiciaires ultérieures, de nombreux propriétaires de barrages ayant des déversoirs similaires, tel que l’Autorité de la Vallée de Tennessee « Tennessee Valley Authority (TVA) » et les propriétaires de barrages réglementés par la FERC, ont lancé l’évaluation de leurs propres déversoirs. L’incident d’Oroville a également mis en lumière la conception traditionnelle du mode de défaillance potentiel, définie comme le rejet incontrôlé des eaux emmagasinées d’un réservoir, indépendamment des autres conséquences pour le propriétaire et le public, ou bien de la capacité de gérer les réservoirs en particulier pour les déversoirs auxiliaires, la question est de savoir quels sont les dommages acceptables pour un déversoir lors d’un événement extrême?

Une approche pour évaluer les modes de défaillance des déversoirs est présentée. L‘accent est mis sur les déficiences et les faiblesses des conceptions historiques des déversoirs et sur la manière dont l‘intégrité des déversoirs peut évoluer avec le temps. Les recommandations et les signes d’avertissement sont discutés pour les inspecteurs.