ABSTRACT

La variabilité du climat sud-africain entraîne de brusques changements dans les débits des rivières. Des structures de jaugeage composées avec de multiples crêtes séparées par des parois de séparation ont été mises en place afin de garantir des mesures précises sur une plage de débits étendue. Il serait financièrement et pratiquement impossible de concevoir des structures capables de mesurer toute la plage de débits avec le même degré de précision. Par conséquent, des limites à la capacité hydraulique de ces structures sont appliquées afin de réduire les coûts de construction. Des recherches approfondies sur la précision des structures de jaugeage, dans les limites de leur capacité hydraulique prévue, ont été menées au fil des ans. Cependant, lorsque ces structures fonctionnent au-dessus de cette capacité, un débit tridimensionnel est observé du fait de la présence de cloisons et de parois de flanc. Le débit tridimensionnel observé provoque une incertitude dans l’application des relations actuelles d’écoulement et de tête, car ces relations ont été développées avec l’hypothèse de lignes de débit parallèles. Les données de la modélisation physique indiquent une erreur de surestimation de débits calculés supérieurs à la capacité hydraulique. Dans cet article, les lignes de flux sont examinées afin de déterminer le facteur sous-jacent à l’origine de l’erreur de surestimation.