ABSTRACT

Les changements globaux et climatiques entraînent des modifications hydrologiques qui se manifestent dans des variables hydrologiques qui affectent les eaux de ruissellement et l’alluvionnement, telles que les précipitations, l’évapotranspiration, les eaux souterraines, l’infiltration, etc. Ces modifications peuvent exacerber les changements d’utilisation des terres et ceux de la couverture végétale, qui contribuent de façon significative à l’alluvionnement. Du fait de récentes restrictions budgétaires, le corps d’ingénieurs de l’armée américaine (USACE) ne dispose que d’un budget limité pour financer les levés et les études de sédiments nécessaires à l’évaluation des effets de ces changements sur les performances des projets et la capacité de stockage. Dans certains cas pour lesquels un financement a été disponible, des levés bathymétriques ont été effectués au lieu de levés complets des alluvionnements incluant à la fois les levés bathymétriques et ceux des zones de débordement. Pour aider à déterminer l’état actuel des retenues de l’USACE, les auteurs ont utilisé une analyse des indicateurs hydrologiques d’alluvionnement dans les retenues comme outil pour estimer les taux d’alluvionnement dans des retenues similaires sans recourir à des levés exhaustifs. Après des recherches approfondies sur les données disponibles, il a été déterminé que les indicateurs hydrologiques fournis ne comportaient pas d’informations suffisantes ou qu’il y avait trop d’incohérence au sein des données pour établir des rapports permettant une estimation exacte du taux d’alluvionnement des retenues de l’USACE.

L’analyse a été alors réduite à l’utilisation de deux indicateurs hydrologiques: le débit annuel moyen et la surface de drainage. Ces deux variables ont été analysées avec les taux d’alluvionnement moyens de retenues des quatre districts de l’USACE (Omaha, Baltimore, Sacramento et Tulsa). L’analyse qui en a résulté a montré peu ou pas de corrélation entre les variables. Les retenues du district de Sacramento ont montré la plus forte corrélation entre le débit moyen annuel et le taux d’alluvionnement, avec une valeur de R2 égale à 0,6 pour un tracé logarithmique et 0,3 pour un graphique linéaire.