ABSTRACT

Le risque est défini par le produit de probabilité et de conséquences. Les conséquences d’une rupture de barrage peuvent être estimées par des analyses d’ondes de rupture.

L’aléa sismique conduisant à la rupture de barrages peut être estimé par analyses sismiques de la stabilité. La probabilité annuelle d’occurrence de cet aléa sismique peut être déterminée à partir des spectres de tremblement de terre pour la région ou le site en question.

La crue qui causerait une surverse le barrage, au point de le rompre par érosion externe peut être déterminé par des analyses d’érosion. La probabilité annuelle de la crue de rupture peut être évaluée à partir de l’hydrologie des crues.

Le chargement hydraulique, normalement exprimé en niveau d’eau, qui causerait la rupture par érosion interne peut être estimé à partir de l’analyse de la mécanique d’érosion interne dans les barrages existants, les digues et leurs fondations décrite dans le Bulletin 164 de la CIGB sur l’érosion interne. La probabilité d’occurrence de ce niveau d’eau peut aussi être déterminée de l’hydrologie des crues.

Des exemples de l’application de cette approche sont donnés pour des barrages petits et grands, zonés ou non (« homogènes »), et pour la stabilité sismique d’un barrage poids en béton.

Meilleure compréhension de l’érosion externe et l’érosion interne permet aux ingénieurs pour énumérer les risques et ainsi identifier et trouver un financement essentiel « risque élevé » du barrage et inonder les projets de défense et 35économiser les dépenses pour les projets à «faible risque» déjà suffisamment protégés par les digues et barrages existants.