ABSTRACT

Dans Aline, reine de Golconde, créée à l’Académie Royale de Musique de Paris, le mardi 15 avril 1766, Sedaine s’était inspiré d’un conte écrit en 1761 par le chevalier de Boufflers. Cet opuscule, tout en demeurant profondément original, se référait aux multiples formes de contes qu’avait vues se développer le XVIIe siècle: La Reine de Golconde ‘tient de la fraîche pastorale, du conte oriental, du conte de fées, du conte onirique, du conte galant, voire licencieux, du roman d’aventures, du conte philosophique, et même, à la fin, du conte moral’. 1