ABSTRACT

Si l’on s’en tient à une définition stricte et juridique, il n’existe pas de tenure foncière sans mode de répartition des terres et d’exploitation des sols (Le Roy, 1970, pp. 2–3). Beaucoup de populations pastorales en seraient donc dépourvues et particulièrement celles qui n’ont pas d’attache fixe et ne sont pas propriétaires des pâturages qu’elles utilisent. Cependant la régularité et l’organisation de leurs déplacements engendrent des communautés résidentielles plus ou moins stables.