ABSTRACT

Il y a un an, j’ai présenté à Londres les résultats partiels d’une analyse de douze motets attribués à Philippe de Vitry 1 . J’ai pu démontrer, m’inspirant du travail de Margaret Bent et David Howlett sur des motets plus tardifs 2 , que dans ce corpus il y a, au-delà d’une étroite correspondance entre texte et musique et d’une surprenante exploitation du symbolisme numérique, des particularités de construction formelle explicables seulement par une planification mathématique de l’ensemble de l’œuvre préalable à sa composition matérielle.