ABSTRACT
With sufficient practice, we become able to discriminate reliably between initially indistinguishable stimuli. Although many instances of such perceptual learning effects no doubt reflect deliberate and intentional learning, many probably occur incidentally or unintentionally, as a result of simple exposure to the stimuli. Such a conclusion is reinforced by the results of experiments with animals, where mere exposure to two or more confusable stimuli, in the absence of any semblance of differential reinforcement, is sufficient to enhance their discriminability. Associative learning theory, derived from animal conditioning experiments, also suggests a simple explanation of such perceptual learning, based on three processes: differential latent inhibition of common and unique elements; the establishment of unified representations of complex stimuli by associations between their elements; and the establishment of inhibitory associations between the unique elements of stimuli that occur apart.
Avec suffisamment d’entraînement, nous parvenons à établir une discrimination fiable entre deux stimuli au départ indifférenciables. Même si bon nombre d’exemples de tels effets d’apprentissage perceptif reflètent sans conteste un apprentissage délibéré et intentionnel, plusieurs autres se produisent probablement de façon incidente ou non intentionnelle, à la suite de la seule présentation des stimuli. Cette conclusion est corroborée par les résultats d’expériences menées chez 1’animal et où la seule présentation de deux ou de plus de deux stimuli susceptibles d’être confondus suffit, en l’absence de tout renforcement différentiel apparent, à accroître la possibilité de leur discrimination. Dérivée d’expériences de conditionnement chez l’animal, la théorie de 1’apprentissage associatif suggère également trois explications simples d’un tel apprentissage perceptif: il y aurait inhibition latente et différentielle d’éléments communs et uniques aux stimuli, constitution de représentations détaillées de stimuli complexes à l’aide des associations entre leurs éléments et, enfin, établissement d’associations inhibitrices entre les éléments uniques présents dans des stimuli présentés séparément.
