ABSTRACT

Traditionally, tonic autonomic or neuroendocrine states have been thought to predict if not mediate the effects of stress on health. Research is reviewed suggesting that the nature and amount of reactivity to acute psychological stressors should not be overlooked. The very concept of stress connotes the exposure of an individual to a threatening stimulus or potentially overwhelming event. Autonomic and neuro-endocrine activation in response to stressors is beneficial up to a point, but excessive activation may also have long-term costs. The metabolic requirements posed by the psychological stressors to which people are typically exposed in contemporary society are often minimal. Consequently, strong autonomic and neuroendocrine activation to psychological stressors is often not needed for effective coping but instead may affect cellular aging and health across time.

Traditionnellement, on pensait que les états toniques neuroendocrinien ou auto-nomique pouvaient prédire, voire médier, les effets du stress sur la santé. Une recension des recherches en ce domaine suggère que la nature et la quantité de réactivité à des stresseurs psychologiques aigus ne devraient pas être negligees. Le concept même de stress inclut l’exposition de l’individu à un stimulus menacant ou à un événement potentiellement accablant. L’activation autonomique ou neuro-endocrinienne en réponse à des stresseurs est avantageuse jusqu’à un certain point, mais une activation excessive peut également comporter des coûts à long terme. Surtout que les exigences métaboliques des stresseurs psychologiques auxquels les gens sont habituellement exposes sont minimales. En consequence, une activation autonomique et neuroendocrinienne forte à des stresseurs psychologiques n’est souvent pas requise pour une adaptation efficace, mais peut, au contraire, avec le temps, réduire la dégénérescence cellulaire et la santé.