ABSTRACT

The frequency, intensity and duration of heat waves affecting the UK (and other parts of the world) is set to increase as the climate changes with potentially serious implications for future heat-related mortality. Epidemiological research has shown that in England and Wales older people in nursing and residential homes are among those most vulnerable to the impacts of hot weather. It is argued that there is a real need to deepen the understanding of the everyday settings in which people experience heat wave conditions and the ways in which various social, cultural, institutional, and infrastructural considerations may contribute to creating vulnerability and limiting the possibilities of short- or long-term adaptation. Epidemiological evidence is reviewed to establish who is vulnerable in hot weather. This is followed by an examination of how an ethnographic and qualitative approach can be used to provide a deeper insight into how those vulnerabilities are constructed. The provisional findings of a small pilot study are presented, along with a number of the problems encountered, in order to demonstrate the type of data that can be accessed through a qualitative methodology, and how the routines and practices of everyday life may be implicated in the reproduction of vulnerability. This is a first step in understanding and developing processes of adaptation that can provide alternatives to dependency on technical cooling solutions.

La fréquence, l’intensité et la durée des vagues de chaleur qui touchent le Royaume-Uni (et d’autres parties du monde) vont augmenter, compte tenu du changement climatique, et pourraient avoir des conséquences graves en termes de mortalité liée à la chaleur. Des recherches épidémiologiques ont montré qu’en Angleterre et au pays de Galles, les personnes âgées vivant dans des maisons de soins et des maisons de retraite sont parmi les plus sensibles aux fortes chaleurs. L’auteur estime qu’il est impératif de mieux connaître le cadre quotidien et les conditions dans lesquels ces personnes subissent les vagues de chaleur et comment les facteurs sociaux, culturels, institutionnels et infrastructurels peuvent contribuer à générer la vulnérabilité et à limiter les possibilités d’adaptation à court et à long terme. Les preuves épidémiologiques sont examinées pour désigner ceux qui sont vulnérables en cas de fortes chaleurs. L’auteur examine ensuite comment une approche ethnographique et qualitative peut servir à mieux appréhender cette vulnérabilité. Les résultats provisoires d’une petite étude pilote sont présentés dans cet article ainsi qu’un certain nombre de problèmes rencontrés, afin de définir le type de données auxquelles on peut avoir accès par une méthodologie qualitative, ainsi que les gestes et les pratiques de la vie quotidienne qui peuvent être associés à la reproduction de cette vulnérabilité. C’est la première étape de la compréhension et du développement de processus d’adaptation qui peuvent fournir des alternatives à la dépendance à l’égard de solutions techniques de réfrigération.