ABSTRACT

How might energy-intensive (El) sectors and those that are also trade-intensive (EITI) be included in the use of economic instruments for mitigation in South Africa? Carbon tax or emissions trading are being considered among the economic instruments that could be implemented in emerging South African climate policy to achieve a 34% GHG reduction below business-as-usual by 2020. Energy-intensive and trade-intensive sectors are identified and compared. Reviewing international experience, policy options are explored for application in the SA context. The rate of a carbon tax could be linked to energy or carbon content, with lower rates being subject to an agreement with government on mitigation. If emissions trading were chosen, initial allowances should be auctioned. If permits were allocated administratively to El or EITI sectors, this should be transitional and should allow for an appeals procedure. Recycling of revenue would be desirable under either a tax or auctioning scheme, promoting efficiency, further mitigation and diversification in EITI sectors. Policy favouring El industry might need to be revised in favour of incentives for climate-friendly programmes.

Comment inclure les secteurs à forte intensité énergétique «energy-intensive (El)» et ceux étant également à forte intensité commerciale parmi les instruments économiques en Afrique du sud servant à la mitigation? La taxe carbone ou l’échange de quotas d’émissions sont pris en compte parmi les instruments économiques qui pourraient être employés au sein d’une politique climatique émergente en Afrique du sud, visant à réduire de 34% les GES au-dessous du «business-as-usual d’ici 2020. Les secteurs à forte consommation d’énergie et les secteurs à forte intensité commerciale sont identifiés et comparés. A travers l’examen de l’expérience internationale, les options de politiques sont envisagées pour leur application dans le contexte de l’Afrique du sud. Le niveau de la taxe carbone pourrait être lié au contenu en énergie ou en carbone, avec des niveaux plus faibles sujets à un accord avec le gouvernement sur la mitigation. Si l’option d’échange de quotas d’émissions est choisie, les quotas initiaux pourraient être mis aux enchères. Si les permis étaient alloués administrativement aux secteurs El ou EITI, cette situation devrait être transitionnelle et prévoir la procédure d’appel. Le recyclage des revenus serait désirable sous un système de taxe ou de mise aux enchères, ayant pour effet de promouvoir l’efficacité, une mitigation plus poussée et la diversification dans les secteurs EITI. Il sera peut-être nécessaire de revoir la politique soutenant l’industrie El en faveur d’incitations pour des programmes favorables au climat.