ABSTRACT

2 Plusieurs de ces choses importantes qui occupent les campagnards m’ont empeché de vous ecrire depuis quelques jours. Je vous en demande pardon ma chere Madame, et je vous remercie de tout mon cœur de votre lettre du 2e. Je vous attends pour devotions ensemble, et d’une maniere fort edifiante. il n’y a guerre d’apparence que Je fasse le voyage de Paris avant ce temps la. vous savez combien de part je prends à tout ce qui arrive à l’abbé Alary, et vous ne doutez pas du plai-sir que j’aurois à voir reussir le projet de Melle Tiquet 3 en sa faveur. ce qu’il vient d’avoir est peu de chose. il me paroit qu’il la regarde comme telle. Je suis pourtant charmé qu’il l’ait eu. Je crois meme que Je le suis plus que luy. permettez moy de faire mes tres humbles complimens à Monsieur Le Marechal, 4 et d’ajouter un mot à Monsieur le Conseiller, quand Je vous auray renouvellées les assurances de ce tendre attachement avec lequel Je vous suis devoué pour ma vie.