ABSTRACT

1 votre lettre du 18e ma chere 2 Madame n’a eté rendu hier. Je ne souffriray pas que vous fassiez le voyage dont vous nous flattez dans mon soufflet. 3 on y est exposé au chaud et au froid, a la pluye et a la poussiere, en un mot à toutes les incommoditez de toutes les saisons. Je vous enverray ma chaize de poste qui est parfaitement bonne, et le Seigneur Prudent 4 fera une partie du chemin sur les fesses. il est bien juste que Je rende le plaisir que vous voulez nous faire, le moins incommode pour vous qu’il me soit possible. Madame de Villette vous embrasse et vous aime de tout son cœur. Je crois que vous accepterez ma garentie. elle se joint à moy pour vous prier de faire mille tendres complimens à Monsieur le Marechal. adieu ma chere madame, Je vous suis en verité devoué avec l’attachement du monde le plus respectueux. Je meure d’envie de voir d’argental en robe longue. Je seray ravi de recevoir la lettre que vous me promettez de l’abbé alary.