ABSTRACT

Le débat passionné des autorités religieuses juives et musulmanes sur le statut de la musique selon la halakhah ou la sharfa, n’a cessé de me préoccuper depuis mon engagement dans la recherche musicologique. J’avoue qu’en dépit de ma longue experience, je ne peux toujours pas établir une definition valable qui, sur le plan de la musique perse, déterminerait les limites entre musique permise et interdite. En effet, dans la riche littérature relative ā ees questions, la plupart des arguments fournis par les partisans et les adversaires de la musique sont plutót de nature extérieure ā la musique en tant que langage sonore 1 .