ABSTRACT

Les berbérisants n’ont guère été des phonéticiens. C’est à peine si Destaing avait commencé quelques études au palais artificiel qui sont restées inédites. De plus, presque tous se sont lancés dans la notation en pleine ignorance des rudiments les plus élémentaires. Enfin beaucoup s’en sont tenu, et jusqu’à maintenant, à des systèmes de graphie archaïques qui, non assouplis, ne leur permettaient pas un nuancement sufiisant des différents sons et de leurs variantes. Un des détails les plus notables a été l’influence fâcheuse de la graphie française où le couple ou rend à la fois la sonante vélaire consonne et voyelle et la lettre i la sonante palatale consonne et voyelle.