ABSTRACT

Si Étienne le Jeune est resté longtemps moine sur le Mont Auxence, ce n’est pas ce séjour qui l’a rendu célèbre, mais son “martyre pour les icônes”. Le reclus du Mont Auxence est en effet mort sous le règne de Constantin V, lynché par la foule dans les rues de Constantinople où il était traîné. L’événement fit tant de bruit qu’il fut rapporté dans les deux chroniques de l’époque, le Breviarium du patriarche Nicéphore et la Chronique de Théophane. Il permit à Étienne le Diacre d’écrire en l’honneur d’Étienne le Jeune une Vie et Passion de martyr qui a fondé la renommée de ce dernier dans l’Église orientale 1 .