ABSTRACT

M. Nelken décrit de quelle façon le “problème de l’écart” (“gap problem”) fut formulé à l’origine et la raison pour laquelle il fut délogé sous le poids de critiques théoriques. Il affirme que • de tels assauts étaient exaggérés et que le “problème de l’écart” pourrait servir de point de départ er l’enquête pourvu que les affirmations au sujet du droit soient elle-mêmes considérées comme une source de données. M. Nelken démontre que de semblables préoccupations font partie du programme caché d’enquêtes supposément plus théoriques et que cela est maintenant avoué. Il suggère ensuite comment le “problème de l’écart” pourrait être reformulé afin d’être reconnu comme un élément des plus vigoureuses méthodes théoriques contemporaines d’aborder le droit, aussi bien marxiste que non-marxiste. En termes généraux, le compte rendu théorique de l’auteur a d’importantes implications pour le partage des tâches entre les “études socio-juridiques” et la “sociologie du droit”.