ABSTRACT

M. Davis et M. Picard sont assis dans le salon chez M. Davis. M. Davis tient deux lettres à la main: une copie de sa lettre à son représentant, M. Parmentier, et la réponse qui vient d’arriver.

M. Picard, je vais vous lire ma lettre à M. Parmentier.

Cela me fera plaisir.

M. Davis lit la lettre qui suit:

Londres, le 4 mai, 1985,

M. Georges Parmentier,

76 rue de Vaugirard,

75006 Paris, France.

Cher Monsieur Parmentier,

J’ai le plaisir de vous informer que je vais bientôt faire un voyage en France. Je partirai de Londres en avion le 31 mai à dix-huit heures et j’arriverai à Orly à dix-neuf heures cinquante-cinq.

J’ai l’intention de rester deux mois en France. Je compte faire un voyage d’agrément aussi bien que d’affaires. Je passerai trois semaines environ à Paris.

En partant de Paris, je ferai quelques excursions pour voir les endroits intéressants en France. J’espère aussi aller en avion au Maroc et peut-être en Corse.

Pendant mon séjour à Paris, j’espère profiter de l’occasion pour faire votre connaissance, car j’ai toujours beaucoup apprécié vos services dévoués, qui ont tant contribué, à notre réussite.

Je sais que vous êtes très occupé et que vous êtes souvent en voyage. Par conséquent je vous écris d’avance dans l’espoir de pouvoir fixer un rendez-vous. Je vous prie de me faire savoir si j’aurai le plaisir de vous voir à Paris.

Il y a cinq mois que je prends des leçons de français. Cela vous surprendra peut-être. J’espère pouvoir vous parler dans votre belle langue, car depuis quelque temps je cause deux fois par semaine avec mon professeur, M. Auguste Picard, un de vos compatriotes.

Dans l’espoir de vous lire bientôt, agréez, monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

Jean Davis

Merveilleux, M. Davis, Il n’y pas une seule faute dans toute la lettre.

M. Picard, je dois vous avouer quelque chose. Il y a un livre qui s’appelle ‘La Correspondance Commerciale’. Ce livre me rend grand service en tout ce qui regarde les en-têtes, les conclusions, et les diverses formules de politesse. Naturellement, c’est surtout à vous que je dois les plus vifs remerciements.

Vous êtes très aimable. Et maintenant, voulez-vous bien me lire la réponse que vous venez de recevoir de M. Parmentier?

Avec plaisir, Monsieur.

(La suite au Chapitre 29.)