ABSTRACT

Il fait chaud dans le bureau de M. Davis. Il n’y a pas un souffle d’air. Par la fenêtre ouverte on entend les bruits de la rue.

Je suis content de quitter la ville, dit M. Davis à M. Picard.

J’ai envie de vous accompagner, répond M. Picard.

Pourrez-vous venir avec moi?

Malheureusement, ce n’est pas possible.

Quel dommage! Eh bien, voulez-vous bien me donner quelques derniers conseils? Est-ce que la vie en France est différente de la vie en Angleterre?

Oui, M. Davis, les coutumes du pays sont assez différentes. En général on fait les choses avec plus de formalité qu’ici. La question de politesse, il me semble, a une profonde signification; c’est-à-dire que chaque homme est digne d’estime.

C’est vrai, répond M. Davis.

J’ai remarqué que les affaires se traitent en France avec plus de formalité qu’en Angleterre. Les hommes d’affaires aiment bien causer un peu avant d’entamer une affaire. Ils désirent se connaître les uns les autres.

Je serai très content d’être en France.

Il faudra vous habituer à un train de vie moins agité. En général la vie en France est plus tranquille.

Je l’espère. Je suis las d’être toujours bousculé.

Pour parler d’autre chose, avez-vous lu les livres sur la France que je vous ai recommandés?

Oui, je les ai tous lus avec beaucoup d’intérêt. J’ai parcouru aussi les deux guides que vous m’avez prêtés. Le Guide Michelin et le Guide Bleu. Il me semble que ces deux guides me rendront grand service.

Sans aucun 1 doute. Quant à moi, je passerai l’été à Londres. Nos conversations m’ont donné beaucoup de plaisir. Vous allez me manquer.

Je penserai à vous très souvent et de temps en temps je vous écrirai.

Je serai content de recevoir vos lettres. Alors, voilà, il faut nous dire au revoir. Vous serez bien gentil de faire mes amitiés à Mme Davis et d’embrasser les enfants de ma part.

Merci, et bonne chance!

Bon voyage, M. Davis.

Ils se serrent la main.