ABSTRACT

J'aurais été aux Cosaques2 de ce mois, vous remercier de votre envoi du si curieux et si personnel volume que je ferme, si je n'avais fui à la campagne pour l'achever avec un ou deux autres.3 Vous m'avez donné de charmantes heures, merci. Voilà le vrai conte, qui se narre tout seul, sans intervention ou interruption de parti-pris littéraires quelconques: c'est de la plus savante tradition en même temps qu'exquis de nouveauté de sentir. J'admire comme la main ne se voit pas arrangeant le site derrière les personnages et comme tout cela se crée simplement au cours de la parole, et de soi. Si de tels dons ne constituaient par excellence l'art français, je dirais qu'une certaine impression de lectures anglaises me revenait en vous lisant; tout écrivain complet aboutit à un humoriste, n'est-ce pas? que vous êtes pleinement. Croyez moi votre bien sympathique